mardi 7 décembre 2010

Une femme parfaite

Ma vie n'était que bonheur et douceur.
Cela faisait des années que je vivais heureux avec ma petite amie. Un bonheur tellement parfait que nous avions pris la décision de nous marier et de faire des enfants.
Nos parents respectifs étaient des amours avec nous, nos amis encourageaient notre union.
La vie était un rêve que je partageais avec un ange. Ma petite amie était parfaite. Elle était belle, intelligente, drôle, tendre, attentionnée, douce… la perfection vivante.
La seule zone d'ombre sur ce bonheur était sa petite sœur.
Elle avait 18 ans. Elle était encore plus jolie que ma douce et portait des robes en dentelles moulantes qui mettaient toujours en valeur ses petites fesses et sa poitrine magnifique.
Depuis le jour où je l'avais rencontré, elle prenait plaisir à se pencher devant moi de sorte que j'aperçoive ses sous-vêtements, ou pire encore, un petit bout d'un sein, ou une partie d'entre jambes. Elle me provoquait délibérément, et ne faisait cela qu'à moi. Je devenais fou. Elle provoquait chez moi un émoi troublant et une terrible gêne.
Un soir, elle m'a téléphoné afin que je vienne l'aider à préparer les invitations pour le mariage. A mon arrivée, elle était seule, habillée dans un peignoir de soie assez transparent.
Je suis rentré, elle s'est approchée de moi, m'a pris doucement la main et l'a posé sur son cœur en me chuchotant à l'oreille :
- Je sais que tu vas te marier avec ma sœur, mais j'aimerais vraiment assouvir mon fantasme… je n'arrive plus à surmonter mes pulsions…j'aimerais aller au bout de mon désir et te faire l'amour tendrement avant la célébration de vos noces… Je monte dans ma chambre, je t'attends, déshabille toi et vient me prendre…
Mon cœur battait à la chamade. J'étais terriblement choqué mais aussi terriblement excité. Ma respiration était rapide et j'étais au bord du malaise.
Elle est alors montée dans les escalier. Elle semblait voler, la soie laissait entrevoir son corps à demi nue, mes mains tremblaient et mes tempes raisonnaient.
Arrivée à l'étage, elle a retiré sa petite culotte brodée et l'a délicatement lancée à mes pieds en me souriant. Je suis resté figé, glacé, sans un mot pendant de longues secondes. J'étais comme pétrifié d'excitation.
Et là, je me suis décidé. J'ai ouvert la porte d'entrée, couru vers ma voiture.
Mes futurs beaux-parents étaient là, dans le jardin. De chaudes larmes coulaient sur leurs joues. Mon beau père m'a pris dans ses bras et m'a dit :
- Il s'agissait d'un test. Ma femme et moi sommes fiers et heureux d'avoir un futur beau-fils comme vous. Vous êtes un homme parfait. Nous ne pouvions espérer un meilleur mari pour notre fille chérie. Nous vous souhaitons officiellement la bienvenue dans notre famille.
Moralité : Il faut toujours ranger ses préservatifs dans la boite à gants de sa voiture.

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